En France, l’État octroie des aides pour financer les projets de rénovation énergétique. Tout le monde est concerné : les propriétaires, les locataires, les occupants à titre gratuit, et même les foyers à revenu modeste. Ceci, pour permettre à tous de remplacer les équipements nécessaires au chauffage comme le chauffe-eau thermodynamique, le chauffe-eau solaire ou les pompes à chaleur air-eau. Les chaudières en font également partie. Mais pour en bénéficier, il faut être éligible. Voici les options envisageables.  

Demander une Prime Énergie à l’État

L’État offre une Prime Énergie aux propriétaires d’un logement affecté à usage de résidence principale ou secondaire achevé depuis 2 ans. Les travaux doivent être réalisés par un artisan professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). C’est cet artisan qui utilisera le chèque. En fait, du moment que vous respectez les conditions d’éligibilité et remplissez les formalités de demande, le chèque vous sera remis. D’autres exigences ont été imposées comme l’obligation de prouver que vous n’avez jamais bénéficié d’une l’installation d’une chaudière à granule par l’ANAH (Agence National de l’Habitat). Aucune aide similaire ne devrait être en cours. De plus, aucun devis ne devrait avoir été signé avant la requête.

Vous pouvez choisir une chaudière fioul à condensation ou un modèle gaz à condensation. Ceci est également valable pour l’achat d’une chaudière à granulés bois. Vous pouvez demander de plus amples informations sur ce site : Ma Chaudière Gratuite. La prime peut être augmentée si les travaux ont lieu dans votre résidence principale et si votre revenu fiscal de référence ne dépasse pas les plafonds fixés.

Jouer sur le crédit d’impôt

Le système CITE (Crédit d’impôt Transition Énergétique) permet de bénéficier d’un crédit d’impôt pour la chaudière. En effet, la chaudière est destinée à réduire la consommation énergétique. Le nouvel appareil étant installé pour économiser de l’énergie. Les types de chaudières concernés sont : la chaudière gaz à condensation, la chaudière fioul à condensation et la chaudière à granulés. Pour demander cette deuxième option, le logement doit être votre habitation principale et les travaux achevés depuis au moins 2 ans. De même, vous devriez faire appel à une société certifiée RGE pour ces travaux. Et enfin, tous les équipements doivent être fournis et installés par cette dernière. Le crédit d’impôt s’élève à 30 % sur la facture des travaux d’installation. Le plafond fiscal s’applique cependant pour éviter les excès. À noter qu’il peut être cumulé à la Prime Énergie. Attention, il n’est valable que sur les résidences principales.

Autres options : une réduction de la TVA ou une aide de l’ANAH

Il est encore possible de demander une réduction de la TVA. En effet, l’État prévoit de réduire la TVA de 5,5 % pour certains cas. L’objectif est d’alléger un peu la facture et d’acquérir de nouveaux appareils à la maison, le changement de chaudière compris. En fait, tous les équipements nécessaires dans une réforme énergétique sont touchés par cette réduction de TVA. Cependant, vous devriez être logé dans un bâtiment achevé depuis au moins 2 ans. Tout le monde y a accès : propriétaire, locataire et occupant à titre gratuit. Aussi, la maison doit être affectée à usage d’habitation. Il suffit de présenter les documents attestant de votre situation à la société en charge des travaux pour le demander. Si vous pouvez prouver que votre foyer fait partie des ménages à revenu modeste, un remplacement de chaudière par l’ANAH est possible. L’État vous accorde d’ailleurs le droit de demander une chaudière un euro si vous appartenez à la catégorie des ressources très modestes. Le revenu en question est calculé sur base du plafonnement du revenu fiscal de référence de la famille.