Publié le : 27 avril 20225 mins de lecture

La consommation d’eau reste l’un des enjeux majeurs du combat environnemental à mener. Toutes les activités quotidiennes seront impactées, même l’arrosage de votre jardin ! Savez-vous qu’il existe déjà des alternatives aux traditionnels arrosoirs et autres jets d’eau ? Pour en apprendre davantage sur ce sujet particulièrement intéressant, prenez connaissance des informations contenues dans le texte ci-dessous.

1. Le système d’arrosage goutte à goutte

Les idées les plus simples restent bien souvent les meilleures ! C’est probablement cela qui explique le succès de cette solution car le système d’arrosage goutte à goutte est en capacité de fonctionner sans arrivée d’eau, sans être relié au réseau électrique, sans piles ou batteries, sans pompe d’arrosage de surface, sans raccords spécifiques, sans tuyau d’arrosage et même sans minuterie ! Mais comment cela est-il possible ? Ce dispositif fonctionne grâce à la gravité. Il suffit de procéder à un simple raccordement à un réservoir d’eau afin de l’alimenter pour qu’il fournisse ensuite un arrosage ininterrompu pendant plusieurs semaines (en fonction de la contenance du réservoir). En le regardant plus en détail, on s’aperçoit que le système se compose d’un petit réservoir intermédiaire, d’un flotteur et d’une vis de réglage afin de faire varier le débit d’eau.

2. Le tuyau poreux

Voici encore une solution très simple ! Il vous suffit en effet de placer un tuyau micro-perforé au plus près des plantes. Attention, vous aurez bien évidemment compris qu’il ne s’agit nullement d’un dispositif d’arrosage enterré ! Après avoir pénétré le sol, l’eau qui s’écoulera parviendra alors jusqu’aux racines. Une telle action limitera nécessairement le phénomène d’évaporation provoqué par le soleil, optimisant ainsi la qualité de l’arrosage du jardin.

3. Le piquet creux

Il s’agit d’un système d’arrosage utilisant un tube à enterrer à proximité d’une plante ou d’un arbre. En association avec un tuyau, une réserve d’eau ou un système d’arrosage automatique haute pression, il servira alors à faire transiter l’eau directement vers le système racine. Plusieurs tailles sont disponibles en fonction de la nature des plants à arroser. Des filtres sont également proposés afin de limiter les risques d’obstruction des trous par des saletés diverses ou des cailloux.

4. Le minuteur d’arrosage manuel

Comme son nom le laisse à penser, cette alternative vous permet de limiter la durée de l’arrosage. Elle se montre simple à utiliser et ne nécessite aucune connexion au réseau électrique. Vous pourrez même vous en servir pour assurer le remplissage de votre piscine !

5. Le récupérateur d’eau de pluie

Cette option vous permettra de récolter l’eau de pluie pour l’utiliser ensuite dans le jardin. Il vous suffit de placer le récupérateur sous les gouttières de votre habitation. Le volume d’eau récoltée dépendra, bien sûr des précipitations, mais aussi du degré d’inclinaison et de la surface de la toiture.

6. La pompe à main

Il est tout fait possible d’utiliser ce que les spécialistes nomment les « eaux claires » pour l’arrosage du jardin. Une telle appellation désigne l’eau de la douche ou l’eau servant à nettoyer les légumes. Pour la récupérer, il vous suffit d’utiliser une pompe à eau manuelle. Amorcez-la manuellement et laissez ensuite la gravité faire le reste ! Pour faciliter plus encore cette opération, vous placerez le seau destiné à recueillir l’eau plus bas que la baignoire ou l’évier.

7. Les Oyas

Ce terme n’évoque rien chez vous ? Il s’agit pourtant d’une méthode vieille d’au moins 4 000 ans ! Les Oyas désignent des pots en terre cuite en forme de jarre. Ces derniers ont la faculté d’assurer la distribution de l’eau grâce à des trous minuscules. Le volume dépendra alors de taille de l’Oyas. L’idée consiste donc à les placer sous terre (seul le col doit être laissé à l’air libre sans oublier de le refermer avec un couvercle pour éviter l’installation de moustiques) à proximité immédiate des plantes à arroser. Les racines auront alors la possibilité de s’hydrater comme bon leur semble !

8. Les cygnes d’eau

Ils se présentent sous la forme de petites boules, semblables à un grain de sable. Vous les enfouirez sous terre juste à côté des plantes à traiter. Ces grains ont la faculté de retenir des quantités impressionnantes d’eau (plus de 300 fois son volume initial). Une fois plein, le grain deviendra blanc et pourra atteindre la taille d’un centimètre. Les racines pourront ensuite venir absorber l’eau retenue (qui aurait été consommée par l’évaporation sans la présence du dispositif) lorsque la terre va s’assécher.