Les chapes sont un élément majeur pour garantir la stabilité des revêtements de sol. Utilisées dans les travaux de construction et de rénovation, elles permettent d'obtenir une surface résistante et stable. Dans cet article, nous vous présentons les différents types de couches et des conseils utiles pour préparer le sol avant de procéder à la pause.

Définition, rôles et utilisations

Cette couche de mortier est également considérée comme un durcisseur de surface. Elle est composée d'un liant hydraulique et d'agrégats synthétiques et minéraux. Pour plus de résistance, certains constructeurs ajoutent un treillis soudé. Néanmoins, il ne s'agit pas d'une structure à proprement parler. Cette couche est uniquement conçue pour accueillir et stabiliser un revêtement. Selon l'usage du local, elle est recouverte de parquet, de carrelage, de résine ou d'un revêtement souple.

Élément de finition, elle assure la régularité et la mise à niveau de la surface. Elle offre un support aux revêtements d'étanchéité et de sol. Avec sa couche intermédiaire, elle permet aussi de transmettre les charges vers le support. Son efficacité dépend toutefois de sa résistance. Même si la couche de mortier est fragile, elle joue le rôle d'un isolant thermique et acoustique à l'intérieur de la bâtisse.

Attention à ne pas la confondre avec la dalle uniquement constituée de béton. Cette couche d'enduit n'est qu'une surface de support conçue pour faciliter l'adhésion du revêtement, contrairement à la dalle bétonnée qui fait partie des éléments structurels d'une construction. Pour en savoir plus, rendez-vous sur chape-vicat.fr

3 types d'ouvrages : lequel choisir ?

Définie dans le DTU 26.2, cette couche de mortier comporte plusieurs variantes :

Les couches adhérentes

D'une part, il y a les ouvrages coulés à même la dalle. Le produit isolant doit être placé sous le support. Le type adhérent est destiné aux locaux avec un usage faible ou modéré. Il s'agit respectivement des logements et des magasins.

D'autre part, vous avez les ouvrages incorporés. Ils sont composés d'un mortier fin. Ils doivent être appliqués avant que la dalle ne soit complètement sèche. Cette méthode, réservée aux locaux industriels, consiste à faire couler l'enduit sur le béton, lorsqu'il est encore mouillé. Seul un professionnel peut réaliser ce type de travaux, sachant que la pose requiert le savoir-faire d'un spécialiste expérimenté.

Les couches flottantes

En appliquant une couche d'enduit flottante, l'artisan parvient à répartir, sur la surface, la pression exercée par les charges. La pose est réalisée sur un isolant phonique ou thermique. Notez que ce procédé est souvent employé pour camoufler les conduits du système de chauffage au sol, notamment sur un plancher chauffant. Notez que l'épaisseur d'une chape flottante détermine son niveau de résistance.

Les couches désolidarisées

Elles sont séparées du support par un lit de sable ou un film en polyane, posé entre le mortier et la dalle. Elles sont conçues pour empêcher tout contact entre ces deux éléments, ce qui réduit les risques de craquelures au niveau du mortier.

Les différents types de mortiers

Cette couche de support est réalisée à l'aide d'un mortier que les constructeurs fabriquent sur le chantier en mélangeant du sable, de l'eau et du ciment. Des mortiers répondant à la norme NF EN 13 813 sont également vendus dans les magasins spécialisés dans les produits et équipements du bâtiment. Son épaisseur, son dosage et ses performances sont indiqués dans le DTU 26.2. Ces éléments varient selon l'usage prévu pour le local.

Conformément aux normes et réglementation de construction, il faut compter trois cents 300kg/m3 de sable sec pour fabriquer un mortier pour un local à faible sollicitation. Notez que les mortiers autonivelants qui permettent d'obtenir une surface complétement plate sont très utilisés dans les chantiers. Cette option est plus facile à mettre en œuvre qu'un mortier avec une consistance plus ferme.

Comment préparer le sol avant la pose ?

La préparation du sol est une étape déterminante pour la solidité et la durabilité de cet ouvrage. Pour cela, il faut :

  • mesurer l'humidité du sol ;
  • niveler la surface ;
  • boucher les craquelures ;
  • attendre que le sol soit parfaitement sec ;
  • protéger la couche d'enduit de l'humidité.

Ces étapes doivent être suivies à la lettre pour obtenir une surface aplatie et stable. La qualité et la longévité de l'ouvrage dépendent des compétences de l'artisan. Évitez alors de vous aventurer vous-mêmes dans ces travaux. Non seulement vous devez confier cette tâche à un artisan, mais vous devez aussi vous assurer que le prestataire est hautement qualité. La préparation du sol permet d'unifier la surface, d'éliminer les fissures et d'empêcher l'humidité de s'infiltrer dans la construction.